Cochin

Quitté Kollam ce matin pour la presqu’ile touristique de Fort Cochin (Kochi). J’ai acheté mon billet de train le matin même 70 roupies en classe 2S (économique). Mais au moment de monter dans le wagon… impossible. Le wagon déborde, tout le monde debout et serrés comme des sardines. On se croirait dans le métro aux heures de pointe…
Alors moi avec mon gros bagage sur roulette…
Pas grave je suis monté dans un autre wagon avec la clim. Quand le contrôleur est arrivé, je lui ai expliqué et il m’a vendu un billet complémentaire. Si bien que j’ai fait les trois heures de trajets dans le confort pour 400 roupies supplémentaires soit 5 euros. Du luxe …

Arrivé à Ernakulam Junction, j’ai pris un rickshaw (« Auto ») pour les 12 kms. restant. Nous allons traverser une première presqu’ile pour arriver sur la deuxième presqu’ile : Fort Cochin.

Le nom de Cochin aujourd’hui rebaptisé Kochi, fait penser à Cochinchine. Ca m’a intrigué et du coup, j’ai cherché à comprendre.

Histoire : Cochin – cochinchine ou le rapport entre le nom Cochin et la Cochinchine française.
A l’origine, les portugais avaient colonisé l’Inde avec la ville de Cochin puis colonisé le sud Vietnam et, pour ne pas confondre les deux colonies, ils avaient baptisé la deuxième colonie du même nom plus avait rajouté « China ». En portugais c’était donc « cochinchina ». Quand les français ont colonisé l’Asie du sud est, ils ont gardé le nom de cochinchine.

Ci-dessous, les vestiges de Fort Cochin datant de la présence portugaise au XVI siècle.

Et ce qui reste des portugais 500 ans plus tard…

Chinese fishing nets

C’est une des grandes curiosité de Fort Cochin. Les Chinese Fishing Nets sont des sortes de carrelets. Ils datent du XIV ème siècle. Probablement importé lors de la mission d’exploration de l’amiral chinois Zheng He.
Sur les photos et vidéo vous pouvez voir beaucoup de végétaux dans l’eau. C’est normal nous sommes à l’entrée de l’immense mangrove de Kochi.

La suite en photo et vidéos dans THEMES page PECHE post Chinese fishing net à Kochi

Danse classique et art martial

Fort Cochin propose des exhibitions aux touristes afin de promouvoir l’héritage culturel du Kérala.

Rencontre du jour

Kamal

Kamal est une exception dans une société traditionnelle. Il vit actuellement chez sa mère. Son père vit à Paris, travaille comme cuisinier et est marié à une française.
Kamal a voyagé en Inde en faisant du stop. Il m’a raconté avoir vécu quelques jours dans un très ancien village du nord de l’Inde. Dans ce village, ils croient à l’immortalité et comme moyen pour y arriver, ils mangent des os humains….
Kamal actuellement travaille sur les Chinese fishing net. C’est la basse saison. Il reçoit son salaire sous forme de part de pêche. En haute saison, quand la pêche est importante, il reçoit une part de pêche et un salaire en plus.

Fort Cochin côté mangrove

Un lundi matin à Fort Cochin…

C’est actuellement, la saison des pluies dans le Kérala, la mousson. Il y a donc peu de tourisme et encore moins depuis le covid. Les hôtels sont vides et deux tiers des restaurants sont fermés.

La pêche est aussi au ralenti, c’est l’époque de reproduction des poissons. Ces derniers se sont enfoncés dans la mangrove délaissant le goulet de Fort Cochin qui fait la jonction entre la mer et la lagune.

Pas un brin d’air, température agréable 28°, l’atmosphère est comme endormie. Tout est comme au ralenti. 
La nature et les hommes…